Suravenir : Réalisation d'une salle de sport en entreprise

Suravenir : Réalisation d'une salle de sport en entreprise

Description du projet

Filiale du groupe Crédit Mutuel ARKEA et acteur majeur au plan national, Suravenir conçoit et gère des contrats d’assurance-vie, de prévoyance et d’épargne retraite entreprise. Aujourd’hui près de 2,8 millions de clients, particuliers et professionnels, font confiance à Suravenir pour la protection de leur avenir et la pérennité de leur entreprise. L’entreprise a souhaitée développer le bien-être / le sport en entreprise en accord avec sa valeur : Cultivons le mieux vivre ensemble

Sport en entreprise chez Suravenir : Effectif

Effectif

250 personnes

Sport en entreprise chez Suravenir : Durée

Durée

2 ans (construction de nouveaux locaux)

Sport en entreprise chez Suravenir : Prestation

Prestation

Installation d'un espace zen et d'un espace sport

Sport en entreprise chez Suravenir : Financement

Financement

Fonds virés par la Direction au Comité d'Entreprise

Sport en entreprise chez Suravenir : Utilisation

Utilisation

50 personnes par jours

Sport en entreprise chez Suravenir : Bénéfices

Bénéfices

Bien-être physique et psychologique
Recrutement

Équipements installés

Galerie d'images

Interview de Morgan Perdriau

Interview de Morgan Perdriau

Directeur Projets et Partenariats de Suravenir Assurances

Vous avez récemment installé un espace détente/salle sport pour vos collaborateurs, quelles étaient vos motivations premières ?

Morgan Perdriau - À l’origine, notre souhait était de renouveler uniquement le mobilier de bureau de notre entreprise. Notre directeur général voulait que nous allions plus loin que le simple fait de proposer du nouveau mobilier adapté comme des bureaux réglables en hauteur afin de proposer aux salariés de changer de position. En échangeant avec notre direction et en revoyant l’ensemble de nos locaux (sol, faux plafonds, cloisonnements, l’électricité, la clim, etc), nous avons intégré la salle de sport dans un projet plus globale. Avec l’optimisations des surfaces et la libération de surface, nous nous sommes dit : « Et si nous faisions un espace bien-être, zen et sport ? » N’ayant pas de coach sportif permanent, nous n’avons pas opté pour des machines de musculation afin d’éviter tout risque de blessure. Nous avons pris également en test, les services d’un coach pour ceux qui souhaitent des conseils sur l’utilisation des machines, l’élaboration de plan d’entraînement… mais aussi dispenser des cours d’une heure (renforcement musculaire, étirements, relaxation) sur des créneaux bien précis pour 12 à 15 personnes.

Que proposez-vous comme espace (bien-être/sport) ?

Nous avons un double espace. Le premier est plutôt zen avec une ambiance un peu feutrée aménagé de gros rideaux, fauteuils, tapis et coussins suspendus comme des boules… C’est plus un espace de relaxation où le téléphone et la parole y sont interdits. On est là pour se reposer et se ressourcer. Le second espace se scinde en deux. Une première partie se compose de machines (tapis de course, vélos elliptiques, vélos assis, vélos de spinning, et d’un rameur. N’ayant pas de coach sportif permanent dans la salle, nous n’avons pas opté pour des machines de musculation. Nous voulions que les collaborateurs puissent y aller sans contrainte ni risque de blessure. La deuxième moitié se constitue de matériel un peu plus ludique comme un jeu de fléchettes, un baby-foot et une table de ping-pong. L’ensemble des 3 espaces se situe dans une aile qui fait environ 200m2. Il comprend les sanitaires, douches et vestiaires.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour mettre en place vos ambitions ? Comment l’avez-vous mise en place ?

La salle était intégrée dans le projet global de l’entreprise. Sachant que notre bâtiment compte cinq niveaux et que nous l’avons refait niveau par niveau, le site étant occupé, cela nous a pris deux ans. Dès le départ, nous avons intégré tous les collaborateurs dans le projet par un sondage dans lequel étaient stipulées toutes les possibilités que nous pouvions faire et mettre en place dans cet espace. Chacun plaçait un bâton devant le tapis de course, la table de ping-pong, etc. Ainsi, nous avons pu remarquer ce qui récoltait le plus de votes.

Concrètement par quoi se traduit le bien-être dans votre entreprise ?

La majorité des collaborateurs de notre société travaille sur plateforme téléphonique, les collaborateurs passent leur journée assis à leur bureau. Par ce renouvellement nous voulions leur apporter des solutions bien-être afin de lutter notamment contre les troubles musculo-squelettiques (TMS) et l’absentéisme.

Comment avez-vous estimé le budget nécessaire pour sa mise en place ?

En nous renseignant auprès de certains fournisseurs, nous avons pu estimer le coût global pour équiper cet espace. Puis, nous l’avons fait valider par la direction.

Avez-vous constaté des changements de comportement et habitudes (organisation du temps de travail) ?

Ce que nous avons pu observer, c’est que les collaborateurs qui prenaient leur pause et qui avaient pour habitude de se retrouver autour d’une table, vont désormais dans cet espace faire une partie de baby-foot, de ping-pong. Que ce soit au milieu de la matinée ou de l’après-midi. D’autres, qui avaient pour habitude de s ‘inscrire dans une salle de sport aux alentours et de sortir du bâtiment, vont dorénavant faire leur séance à des créneaux horaires bien précis à la salle : le matin avant de travailler, à la pause déjeuner, et après leur journée avant de rentrer chez eux. Ce sont les trois créneaux où la salle de sport reste très utilisée.

Quels bénéfices en tirez-vous pour l’entreprise ?

Ouverte depuis cet été, les bénéfices sont difficilement mesurables. Toutefois, nous avons pu observer que les collaborateurs ressentaient un mieux être. Ceux qui ne faisaient pas de sport parce qu’ils estimaient n’avoir pas le temps d’en faire entre midi et quatorze heures s’y sont mis ou remis. Résultat, après avoir fait leur séance de sport, ils se sentent en meilleure forme l’après-midi. Ça leur permet de se libérer, d‘évacuer le stress. L’esprit d’équipe est boosté ! Se retrouver et discuter au tour d’une table de ping-pong ou de baby-foot tisse davantage de lien qu’autour d’une simple table. Que ce soit lors des cours collectifs ou sur les machines, ils se mettent à faire du sport côte à côte, à discuter… De nouveaux échanges se créent, alors qu’ils ne travaillent pas dans le même service et ne se côtoient pas habituellement.

Et pour vos salariés ? Quel est leur ressenti ?

Pour certaines personnes qui avaient tendance à rester à leur poste de travail et ne bougeaient pas de la journée, cela leur permet de s’ouvrir un peu, de côtoyer d’autres personnes, d’échanger… Pour d’autres, la salle évite qu’ils ressortent de chez eux pour aller au sport, pour faire leur sortie vélo ou encore leur session running. Ils terminent leur journée et peuvent aller directement faire leur entraînement avant de rentrer à la maison.

Vous-même participez-vous à quelques activités ?

J’ai pour habitude de courir pas mal en extérieur, de nager et de faire du vélo. Je fais beaucoup de course à pied et du triathlon. Les douches et les sanitaires que nous avons au sous-sol me permettent de le faire entre midi et quatorze heures. J’utilise cette salle en cas de mauvais temps qui m’empêche de courir dehors. C’est plus un complément pour mes entraînements ou en guise de remplacement.

Quel a été le message auprès des collaborateurs ? Est-ce que cela a nécessité des mises en place fonctionnelles pour les salariés ?

Comme tout le monde a été intégré dans le projet, que chacun a pu prendre part au choix de l’équipement… cet espace était très attendu. Nous avons communiqué sur son ouverture. Une fois qu’ils l’ont su, ils se sont très vite appropriés les lieux. Nous n’avons pas eu grand chose à faire pour qu’ils en profitent.

Quels conseils donneriez-vous à une entreprise qui souhaiterait, elle aussi, proposer une activité sportive à ses collaborateurs ?

Mon premier conseil serait de consulter les salariés avant et de les intégrer dans le projet dès le départ. Si nous ne l’avions pas fait, nous aurions mis des équipements que nous nous aurions jugés utiles mais qui n’auraient pas été ceux que les salariés attendaient. Du fait qu’ils l’aient co-construit, ils se l’approprient plus facilement par la suite. Un baby-foot, une table de ping-pong demandent peu de moyens et sont très ludiques. Dans un premier temps, cela permet aux personnes de se libérer et de bouger. Les cours collectifs peuvent être également un premier pas. On n’a pas besoin d’investir dans des machines. Il suffit de trouver un espace et un coach. Cela permet aussi aux entreprises d’offrir du sport sans gros engagement financier. Autre conseil que je donnerais serait sur la manière de financer la salle de sport, l’espace bien-être... Car pour l’URSSAF, cela est considéré comme un avantage en nature pour les collaborateurs. Afin d’éviter cela, l’entreprise peut faire une dotation exceptionnelle au CE. Et c’est le CE qui finance l’achat des machines, etc. C’est un élément juridique important auquel on ne pense pas forcement et qui peut se retourner contre l’employeur, alors qu’à l’origine c’est le bien-être des collaborateurs qui reste l’objectif numéro 1.

Percevez-vous déjà un retour sur investissement ?

Oui ! D’autant plus lorsque l’on voit le taux d’utilisation de l’espace et des machines. Même si nous n’avons pas encore de chiffres, nous observons clairement que le matin avant de travailler et le soir à la sortie du travil il y a toujours du monde dans la salle de sport. Et certains jours, entre midi et deux heures, les gens sont d’utiliser les machines qui restent disponible, de se rabattre par exemple sur un vélo si le tapis de course est pris, etc.

Le sport en entreprise est-il un bon investissement ?

Oui ! Absolument ! Les salariés utilisateurs se sentent mieux physiquement et psychologiquement. Si c’est déjà bénéfique aujourd’hui à court terme, ça le sera encore plus à long terme. C’est évident. D’autre part, cette salle est ainsi un plus pour le recrutement. Et espérons également qu’elle permettra de limiter de turn-over. C’est primordial d’afficher une image positive de l’entreprise pour donner envie aux gens de nous rejoindre et d’y rester pour ceux qui sont déjà chez nous. C’est une belle manière de nous différencier de la concurrence.